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Portrait de journaliste : Liza-Marie Magdeleine

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Description

Publié le : vendredi 14 juin 2013

Mis à jour : Juin 2013

Les 5èmes font une classe presse sur le thème "le sport dans tous ses états". Ils ont rencontré mardi 8 janvier leur journaliste "marraine", qui travaille à Ouest-France et a répondu à leurs nombreuses questions.
Liza Marie-Magdeleine est chef de rédaction à Ouest-France Morlaix, qui est une petite rédaction de 3 journalistes (il y en a jusqu’à 40, à Nantes par exemple). Deux d’entre eux travaillent chaque jour, 5 jours / semaine chacun, y compris les week-end et jours fériés : l’information n’attend pas. Sa journée commence à 9 h 30 et finit entre 20 h et 23 h, mais si il y a une actualité importante, tout est chamboulé. Elle travaille environ 50 h par semaine.
Pour en arriver là , elle a fait des études de niveau Bac + 4 : tout d’abord une classe préparatoire littéraire, puis elle a obtenu une maîtrise de lettres modernes et un diplôme de journalisme à l’école de Strasbourg. Il existe aussi des IUT de journalisme, comme Lannion, où l’on peut faire une formation Bac + 2. Dans les écoles de journalisme il faut avoir une orthographe irréprochable, mais aussi des idées et le sens du contact....
Elle a choisit ce métier, après avoir hésité avec celui de professeur, pour être au contact "de la vraie vie, toucher à tout". Elle travaille pour la presse quotidienne régionale, et a donc peu d’occasions de voyager, son secteur étant Morlaix, jusqu’à Santec, Landivisiau et la limite des Côtes d’Armor. Une personne célèbre qu’elle a interviewée ? Charles Aznavour. Son travail est-il difficile ? Tout dépend du caractère, mais les faits divers peuvent l’être, puisqu’il faut aller sur les scènes de drames, obtenir des informations sans gêner les secours et la police.
Pour écrire un article, le temps de travail dépend du sujet : c’est très simple pour rendre compte de l’activité d’une association, où il suffit de savoir l’essentiel (Qui ? Quand ? Quoi ? Où ? Comment ? Pourquoi ?) et de prendre une photo. C’est plus compliqué, mais aussi plus intéressant quand il faut recouper ses sources, interroger beaucoup de monde. Mais ce qui lui plaît le plus c’est de "trouver des choses que l’on veut lui cacher", le mensonge éventuel, avoir un informateur. Elle est d’ailleurs spécialiste du fait divers et a suivi beaucoup d’enquêtes, criminelles ou financières. Elle ne doit décrire que les faits, même si l’objectivité parfaite n’est pas possible. Il faut essayer d’être honnête, laisser tout le monde s’exprimer. Mais les journalistes "ne sont pas forcément là pour plaire", ce n’est pas toujours facile mais cela fait partie du jeu, avec les élus par exemple : une information est publiée même si elles dérange à partir du moment où elle est vérifié et exacte (elle se munit parfois d’un dictaphone pour garder une trace de ce qui a été dit).
Compte-rendu de Mme Thatje

Licence : CC by-nc-sa

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